Un Bond vers le Soleil
Je pars ce soir, avec si peu de choses en poche.
Tout juste quelques rêves dans ma musette
Et la tête vide, pour une fois.
Les yeux rivés sur le devenir de ce ciel qui semble attendre
Je m'installe dans le paysage
Comme une ébauche sur un tableau.
Je suis assise au lieu de bondir et je vais le capturer lui.
Comme pour te l'offrir ou te le montrer.
Ce feu qu'on peine à définir, cette joie comme une évidence.
Pour toi, qu'irais-je faire à décrocher la lune?
Alors qu'il va de lui-même venir dans mes filets.
Le Soleil est là, captif, et ne cherche à se débattre
Posé comme une larme de bonheur entre les mailles du temps.
Il tient pour ce soir entre mes mains,
Et je le bouscule de l'une à l'autre,
On dirait qu'il vibre et tarde à se coucher
Pour que je le cajole et l'apprivoise peut être.
Te l'offrir.
En gage de plaisir ou de bonheur,
En gage de moi-même pourquoi pas.
Dis et si ce soir on se payait le luxe de cette capture impossible?
Juste pour ne pas avoir l'air trop sérieux.
"Heureux" devrait suffire...
On posera là l'inaccessible, à côté de toi juste pour voir.
Ce gros ballon qui garde notre enfance
Cette boule qui vascille et taquine nos rires.
Ce soir, c'est décidé, je t'offre le Soleil.
Posé à côté de toi, le soleil se fait presque oublier
Il faudra se méfier de ne le faire tomber
Ce soir le bel astre roule et joue dans nos doigts.
Je crois pourtant avoir sur moi de quoi sans doute le surprendre
Ce sulfureux Soleil qui attise nos joies.
J'ai de quoi le garder encore pour quelques vies
Pour toutes nos espérances et pour tous nos délires.
Regarde avec moi ce qui naît dans nos yeux
Ce plus vaste soleil qui pétille sous nos rires.
Il a pour paysage le dessin de nos corps
Et se ballade en nous au gré de p'tits bonheurs.
Accroche-le ce soir au ciel qui nous entoure
Ce soleil qu'on partage sans jamais ne le voir
Puise en nous ce trésor pour l'offrir à la nuit
Accroche au paysage un nouvel astre d'or.
Tu vois, à l'Impossible, nul jamais n'est tenu.
Il n'est rien de figé de tout ce que l'on peut croire.
Le Soleil ce soir a su trouver son double
Qu'il ne cherchait même pas
Et voyait encore moins.
Le soleil.
Un jour, je me souviens tu m'as offert le tien.
Depuis, à chaque jour, je te dessine l'autre.
Soleil dedans.
Soleil dehors.
Viens jouer au feu du ciel.
Tout juste quelques rêves dans ma musette
Et la tête vide, pour une fois.
Les yeux rivés sur le devenir de ce ciel qui semble attendre
Je m'installe dans le paysage
Comme une ébauche sur un tableau.
Je suis assise au lieu de bondir et je vais le capturer lui.
Comme pour te l'offrir ou te le montrer.
Ce feu qu'on peine à définir, cette joie comme une évidence.
Pour toi, qu'irais-je faire à décrocher la lune?
Alors qu'il va de lui-même venir dans mes filets.
Le Soleil est là, captif, et ne cherche à se débattre
Posé comme une larme de bonheur entre les mailles du temps.
Il tient pour ce soir entre mes mains,
Et je le bouscule de l'une à l'autre,
On dirait qu'il vibre et tarde à se coucher
Pour que je le cajole et l'apprivoise peut être.
Te l'offrir.
En gage de plaisir ou de bonheur,
En gage de moi-même pourquoi pas.
Dis et si ce soir on se payait le luxe de cette capture impossible?
Juste pour ne pas avoir l'air trop sérieux.
"Heureux" devrait suffire...
On posera là l'inaccessible, à côté de toi juste pour voir.
Ce gros ballon qui garde notre enfance
Cette boule qui vascille et taquine nos rires.
Ce soir, c'est décidé, je t'offre le Soleil.
Posé à côté de toi, le soleil se fait presque oublier
Il faudra se méfier de ne le faire tomber
Ce soir le bel astre roule et joue dans nos doigts.
Je crois pourtant avoir sur moi de quoi sans doute le surprendre
Ce sulfureux Soleil qui attise nos joies.
J'ai de quoi le garder encore pour quelques vies
Pour toutes nos espérances et pour tous nos délires.
Regarde avec moi ce qui naît dans nos yeux
Ce plus vaste soleil qui pétille sous nos rires.
Il a pour paysage le dessin de nos corps
Et se ballade en nous au gré de p'tits bonheurs.
Accroche-le ce soir au ciel qui nous entoure
Ce soleil qu'on partage sans jamais ne le voir
Puise en nous ce trésor pour l'offrir à la nuit
Accroche au paysage un nouvel astre d'or.
Tu vois, à l'Impossible, nul jamais n'est tenu.
Il n'est rien de figé de tout ce que l'on peut croire.
Le Soleil ce soir a su trouver son double
Qu'il ne cherchait même pas
Et voyait encore moins.
Le soleil.
Un jour, je me souviens tu m'as offert le tien.
Depuis, à chaque jour, je te dessine l'autre.
Soleil dedans.
Soleil dehors.
Viens jouer au feu du ciel.