Par Monts et par Vaux
Le Mont Lachat (Chinaillon Août 2006)
Il suffisait d'ouvrir la fenêtre. La main posée sur le rebord du balcon, de se laisser griser le nez au vent. Il faisait frais pourtant, mais le soleil apaisait tout derrière et devant lui.
L'horizon n'était camouflé que par des merveilles, des beautés surgies du ventre de la terre ou des cieux et les deux semblaient se mêler en un savant spectacle. J'assistais, émue...
Le ciel faire la parade et sortir ses atours pour habiller l'insolente montagne. Et quelle tenue d'apparat il lui offrit alors... Un voile, un voile d'écume et de nuages comme pour consacrer l'alliance de la terre et du ciel.
Elle se montra radieuse, superbe, cette montagne indolente... et se prit soudain pour un héroïne de film...
Puis le ciel se lova autour d'elle, et l'enveloppa tout entière pour la mgnifier ou la chérir.
Elle s'en révéla plus belle encore au soleil naissant...
Il suffisait d'ouvrir la fenêtre et de se laisser aller le nez au vent.....